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Sil-icône
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Sil-icône
Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6
Démêlez les mythes, l'art a ses limites, mimiques et gamiques
Contrôle, halte, delete, les délits d'élites, tendances anémiques
Mais dieu comme c'est fantastique, la masse t'astique, te pré-mastique
Défigure ton art, reconfigure ton âme hectoplastique
Tâche à te faire acheter, le cachet saura te cacheter
Oui, les paparazzis parasites veulent se faire chouchouter
Chuchote chochotte, chute, chavirer pourrait les ravir
Charivari variable, car tu n'es ni île ni navire
Un produit dérivé, viral, à la dérive sans rival
Aucunes envies viscérales, deux «artistes» pro pop s'équivalent
Que valent-ils, les voilà en cavale, cavaliers au volant
Dévalant, dévalisant, volant l'étoile et s'envolant
Toujours le même refrain sans fin, sans freins qu'elle tente en vain d’enfreindre
Toujours le même refrain sans fin, sans freins qu'elle tente en vain d’enfreindre
Toujours le même refrain... Toujours le même refrain...
Toujours le... toujours le... toujours le même refrain sans fin...
Une femme qui n'a d'âge «Vive ta mine taquine et ton mannequinage
Tu n'es que ton image, vite qu'on t'enquiquine de maquillage!»
Elle a peur qu'on lui arrache sa chère chair semi-rachitique
«Allez fillette, fait fi de l’infidélité méphitique»
Oui, son copain cocaïnomane, s'acoquine constamment
It's cock in and cock out, mais il n'en veut qu'à son testament
Ces péripéties sont ridicules, idylliques et ludiques
Alcoolique, colérique, lyrique, elle est à présent pudique
Simulant la sérénité, telle une vrai célébrité
Célibataire dissimulée sous l'état d'ébriété
Elle brise, son étoile n'est que débris, son cœur s'embraque
Où se braquer, abracadabra, sa vie est bric-à-brac
Quelle débarque, ark, carcasse crasse, elle essaie de se ressaisir
Elle ne cède, ne décède, car les occasions sont à saisir
Toujours le même refrain sans fin, sans freins qu'elle tente en vain d’enfreindre
Toujours le même refrain sans fin, sans freins qu'elle tente en vain d’enfreindre
Toujours le même refrain... Toujours le même refrain...
Toujours le... toujours le... toujours le même refrain sans fin...
Scandons au scandale, c'est une scène de sexe expérimental
Explicite et illicite, elle s'explique sur-sentimental
Ça suscite l'intérêt sur internet, c'est à s'interner
À l'instar des autres stars, elle s'exaspère, se perd, prosternée
Devant celle foule affolée, folâtre, celle-ci bafouille, s'effondre
Ces effrontés l'affrontent, la frondent, dans ces larmes, elle se sent fondre
Dans le décor, donc à l'écart des tableaux des tabloïds
Nouveau look, lesbienne, polyandre, androgyne, androïde...
Rien ne fonctionne, sa vie la sanctionne, l'anxiété s'actionne
Elle ne s'exhibe, s'oxyde, s'exile, son existence la fractionne
En s'examinant, elle s’aperçoit qu'elle s’exècre secrètement
Cette orchestre la teste, elle déteste, l’atteste, se craint concrètement
Ce sont sottises, elle s'aseptise, plus personne ne l'intercepte
Mais cela ne lui nuit nullement, puisqu'en fin de compte, elle s'accepte
Toujours le même refrain sans fin, sans freins qu'elle tente en vain d’enfreindre
Toujours le même refrain sans fin, sans freins qu'elle tente en vain d’enfreindre
Toujours le même refrain sans fin, sans freins qu'elle tente en vain d’enfreindre
Toujours le même refrain, mais en fin de compte, elle ne se refrène et ne se feint
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Hip hop à hit pop
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Hip hop à hit pop
Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6
L'art est fait pour qu'on l'explore, je déplore
Ceux que la masse idolâtre, ils se l'accaparent et délabrent
Qu'on les excepte, respectez
Ce que les experts expectorent, faites que le hip hop se restaure (x2)
Le hip hop s'érode, ça poireaute trop, j'emmerde les poétereaux
Un verre de vin, à moitié vide, que vous faites déborder d'eau
Les gais en garde-robe, dérobés des «regards hétéros»
Si la culture se détériore, vous êtes de très piètres héros
Toutes les femmes sont des «bitches», ce sont des poètes sans registre
Que votre lexique s'enrichisse, cessez la merde qui s'enregistre
Mc à tous prix ou pire, pour que les groupies s’accroupissent
Légendes assoupies, soupir, élèves qui s'attroupent puis croupissent
On s'y habitue, une multitude d'abrutis s'attribuent
Cette tribune, titubent dans ces turpitudes, stupides êtres rebuts
Sans attributs, je vous triture, c'est un tumulte de styles nuls
Les aptitudes ne se simulent, la platitude ne stimule
L'art est fait pour qu'on l'explore, je déplore
Ceux que la masse idolâtre, ils se l'accaparent et délabrent
Qu'on les excepte, respectez
Ce que les experts expectorent, faites que le hip hop se restaure (x2)
L'art se dépare, hérésie, un nouveau départ? Allez-y
Autant qu'on puisse se sortir de cette constante paralysie
Merde ces artistes sédatifs se travestissent «c'est lucratif»
Ça doit changer c'est hâtif, rap que par comment tu t'attifes
Pas hip hop un minimum, fuck ton bling en aluminium
Ah, l'ignominie des hommes, la tête enflée à l'hélium
C'est clair, ta plume se débride, mais le libre-arbitre ne t'habite
Des autres tu t'imbibes, quand la nouveauté s'ébruite tu t'abrites
Des wannabes inhabiles, de tels démunis s'énumèrent
Oui, sans ruminer j'inhume, mc que si ça rémunère
Nihiliste, j’annihile d'une haine que seul l'aliéné a
Si tu ne peux lire entre les lignes, reste donc en alinéa
Intégrité négociable, en public vous êtes insociables
Pour certains d'entre eux, l'idiotie semble être indissociable
Ils se métamorphosent, mettent à off, êtres amorphes atrophiés
Pour des profits et trophées, votre «gloire»vous vous y êtes trop fiés
Modèle d'idole indolente, serait-ce leur offre qui t'affriole?
Ta carrière frivole virevolte, révolte, oh, tu fais la mariole
Maison de disque marionnettiste, c'est elle qui tient les ficelles
Défaitiste? Non les faits se tissent, ta sueur de pantin ruisselle
Ça divertit, cette victime d'invectives versifie sa fiel
Super facile, haine superficielle, l'art est sacrificiel
Leurs directives vous rectifient; certifiés artificiels
Donc la diversité se désertifie, c'est officiel
L'art est fait pour qu'on l'explore, je déplore
Ceux que la masse idolâtre, ils se l'accaparent et délabrent
Qu'on les excepte, respectez
Ce que les experts expectorent, faites que le hip hop se restaure (x2)
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Contre-attaque en trois actes
Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6
Acte 1
Une victime du phénomène des phonèmes, je ne m’immunise
Ma manie n’est unanime, cette anémie ne m’humanise
L’humilité m’illumine, eh oui, tout s’imite et se mine
«Unique» a son synonyme, donc à qui s’associe mon hymne?
Quel supplice subit, le sens se sublime, «ça s’élimine mal»
Une poésie presque sublime, mais surtout subliminale
Ne me délaissez, décelez, l’idée ne s’est élidée
«Non mais merde, est-il lucide?» si, suffit de m’élucider
Ne t’apprête à de l’art piètre, «cet interprète ne vaut tripette»
Empiète, tu resteras l’air bête, allez, viens te repaître l’arpète
«Rationne tes allitérations» quoi, elles t’atterrent et terrassent?
Mais quel amas d’âmes en marasme, que ce tintamarre harasse
Acte 2
Rien à foutre du métronome sur lequel trône l’homme monotone
J’entonne de manière autonome, le tout détonne, ça t’étonne?
Que mon rythme irrite tes rites, je narrai, nul ne m’arrêtera
Émérite ou sans mérite? Peu importe, car mon art naîtra
Parfois mes pensées s’empressent, est-ce si pire? Tout se précipite
«C’est imprécis, insipide» disciple de simplisme implicite
L’âme se dissipe sans discipline, bon bien, là je m’embobine
Mes babines au bord de l’abîme, attendez je rembobine
Mon récit hérisse? C’est triste, parce que moi j’adore être ici
J’y irais sans stress si le temps cessait, mais il s’étrécit
Donc je passe à l’attaque, du tac-au-tac, mantra sans entracte
Un impact à la mach quatre, vos tympans, sont-ils tous intacts?
Acte 3
Si j’écris avec la tête, un cœur m’est-il vraiment utile?
Entre être subtile ou futile, est-ce que tout artiste se mutile?
Je suis un poète boulimique, ce sans même manger mes mots
L’envie démange mes anges et démons, ma rage en est démo
Je compte les pieds de mes pensées : algorithme allégorique
«Que de borborygmes horribles, un cœur aride» quelle rhétorique
Je veux une halte de la Terre, sans soif de vivre, tout désaltère
Ma plume pend à mes artères et mon pessimisme ne s’altère
Allez, on se dissèque les plaies, la souffrance, on s’y complaît
Mon nom, la mort me l’épelait, mais mon mal de vivre n’est complet
Donc je m'écrie, ne décrépite, mes écrits cryptés crépitent
Sans répit je me dépite, je serai poète jusqu’à ma crypte
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Au fond de la fontaine
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Au fond de la fontaine
Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6
Celle à qui tu as refusé la rose n’est qu’imaginaire
Qu’une image magique déchiquetée, car ta vie n'est que chimère
Tu crois en elle, non par innocence, c’est hallucinogène
Être si longuement submergée engendre une lacune d’oxygène
Tes poumons se métamorphosent en paires de loques hydrophiles
Quelques secondes figées en effigie d’une vie qui défile…
C'est dommage qu’on agite le gîte dans lequel les jeunes s’abritent
Des ces adultillages tacites, tragique, leur rage les orbite
Devenir mature prématurément dénature l’enfance
Dramaturge? Ce sont miniatures créatures sans défense
Le temps lui glisse entre les doigts, mener à bout, elle clabaudera
Histoire à dormir debout, normal qu'elle dorme dans de beaux draps
T'entêtant à tâter ton temps, ton temps tente tant de t'attendre,
c'est étendu, tel qu'attendu
T'entêtant à tâter ton temps, ton temps tente tant de t'attendre,
c'est étendu, ne t'étant dû
Être ignoble empiète sur son Éden, le rossignol s'énerve
Une fillette dans son monde de rêve, l'oisillon ne manque de verve
Même en s'emportant, sa portée ne semble pas l'importuner
C'est important, pourtant, mais elle est déjà hors de portée
Ce n'est guère de la bravade, elle prend ses cris pour une ballade
«Comme c'est chouette quand il bavarde.» elle sourit, poursuit sa balade
Elle s'admire narcissiquement dans le reflet de la fontaine
Mais on lui pardonne, car elle ne le fait de manière hautaine
C'est dès lors qu'elle aperçoit près d'elle une figure familière
Le fossoyeur soyeux s'avance de façon particulière
Il lui tend la main paternellement, lui ment, puis la propulse
Au fond de la fontaine, elle se frustre et tout son corps convulse
T'entêtant à tâter ton temps, ton temps tente tant de t'attendre,
c'est étendu, tel qu'attendu
T'entêtant à tâter ton temps, ton temps tente tant de t'attendre,
c'est étendu, ne t'étant dû
Son monde fictif en décombres, elle se débat, les vagues abondent
Ses amis ne lui répondent, de très longs silences vagabondent
Deux mains sur ses voies respiratoires, triste, elle espère à tort
Elle s'endort, rêve de vaisseaux d'ors, est-ce sa fin, est-ce péremptoire?
Ses bronches dégorgent d'eau et l'égorgent, elle panique, ne sais que faire
Heureusement l'assaillant bronche, mais ses poumons sont aquifères
Tout son corps fourmille, ce supplice, elle ne s'y plie, elle supplie
Mais elle ne peut plus fournir, donc la voici qui s’assouplit
Elle chante la vie, ces symphonies solistes, vous semblent insolites?
Une simple symboliste, son monde est solide, le nôtre satellite
Elle a survécu, mais peu de notre réalité l'effleure
Plus besoin d'imaginer, car moi je te jette de vraies fleurs
T'entêtant à tâter ton temps, ton temps tente tant de t'attendre,
c'est étendu, tel qu'attendu
T'entêtant à tâter ton temps, ton temps tente tant de t'attendre,
c'est étendu, ne t'étant dû (x2)
T'entêtant à tâter ton temps, ton temps tente tant de t'attendre,
c'est étendu, tel qu'attendu (x3)
T'entêtant à tâter ton temps, ton temps tente tant de t'attendre,
c'est étendu, ne t'étant dû
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Télé-kinésie
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Télé-kinésie
Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6
L'on circoncit ce qu'on sait, c'est concis, c'est concept, c'est con, certes
Ces concerts qu'on sert déconcertent, concernent, le bon sens est second
L'on circoncit ce qu'on sait, c'est concis, c'est concept, c'est con, certes
Ces concerts qu'on sert déconcertent, concernent, le bon sens est second (x2)
L'argent enrage, engendre l'agencement d'agents conservateurs
Les gens, déjà déjantant, s'enjambent et deviennent serviteurs
D'une politique fossilisée tout nouvellement stylisée
Je ne veux les vents alizés, je veux les vandaliser
Appelez- moi donc renégat, parce que c'est à coup d'état... d'âme
Que j'assaillis ce système devant lequel plusieurs se pâment
On me macule, m’accule, m’encule, conséquemment je recule
«On s'excuse, ne t'accuse, malheureusement, on ne te calcule»
Tout est schématique et tactique, tout se met sous statistique
Tout ne se déchiffre en chiffre, c'est moins humain et plus pratique
«Votre imminence, c'est éminent, éliminons les minables
L'impact est minime, dominons-les, nous n'en seront comptables»
Quelle comédie médiocre des politiques histrioniques
Elles, les actrices tyranniques de notre destin, c'est ironique
Un autre doyen, un certain citoyen moyen sans moyens
Ne trouve point le moyen de moyenner ses contrats troyens
Dans de telles situations, on vous épargne le sensations
Voir même les informations et on n'en laisse aucun sillon
Logique néo-conservatrice, donc «néo-Néandertal»
Vive l'avarice : «Sans argent, ta vie n'est que néant, détale»
L'on circoncit ce qu'on sait, c'est concis, c'est concept, c'est con, certes
Ces concerts qu'on sert déconcertent, concernent, le bon sens est second
L'on circoncit ce qu'on sait, c'est concis, c'est concept, c'est con, certes
Ces concerts qu'on sert déconcertent, concernent, le bon sens est second (x2)
Braquons nos caméras sur les terroristes, leurs prises d'otages
Ou les bourreau-crates à bout qui bondissent du trentième étage
Là on en entend parler pendant les semaines à venir
Le présent s'étend sans cesse, comme s'il n'y avait d'avenir
Mais les gens ne s'en souviennent, car leur mémoire en est réduite
Leur mémoire en est enduite et la violence devient gratuite
N'en est pas pour autant déduite, mais qu'arrivera-t-il ensuite?
Psychanalyse de conduite, leur enfance était-elle induite?
Ils ont tout fait pour étoffer, t'étouffer, ils savent s'y prendre
Les cotes d'écoute s’accotent coûte que coûte, car ils cherchent à t'éprendre
Départis-toi de ta répartie, chaque partie à son prix
Ils ont clairement parti pris, donc ceux-ci suscitent mon mépris
On nous noue tous sur un nuage, piratage de reportage
On nous partage l'errata, car le réel mène au ratage
«Eh oui, mon ami, mets-en qu'on en a mit
On préconise l'économie, sans laconisme, on agonise...»
Ainsi, la Terre tourne en rond, peuplée de tous ses habitants
Nous voilà latents attendant l'anticipé revirement
Des chefs d'états et des médias, qui nous arnaquent sans rancune
Ils ne font qu'un, voilà une nouvelle qui ne fera la une
L'on circoncit ce qu'on sait, c'est concis, c'est concept, c'est con, certes
Ces concerts qu'on sert déconcertent, concernent, le bon sens est second
L'on circoncit ce qu'on sait, c'est concis, c'est concept, c'est con, certes
Ces concerts qu'on sert déconcertent, concernent, le bon sens est second (x2)
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À votre sévice
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À votre sévice
Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6
Qu'on les limoge, ils masquent leurs crimes et haine au lacrymogène
Ils ménagent nos méninges, quel manège, ça a l'air homogène
Carcans, car quand leurs camps s'érigent, gênent, c'en est cancérigène
Ils ont beau s'en laver les mains, ce sont des porcs sans hygiène
Mais bon... les dirigeants, diront aux journaux que rédiger
C'est un régime dérangeant, mais ils nous forcent à digérer
Policiers à votre service, ils serrent les vis aux inciviles
Sur-sévères, ils sévissent ces vices, asservissent ils sont ainsi, viles
Full contact, il faut qu'on contracte, dites, quelle politique adroite
Nouveau contrat : détracte, détraque, ça matraque de droite à droite
Aucun coup n'est médian, mais tout s’embellit dans les médias
C'est sans comédie, ahhh, qu'on y remédie dans l'immédiat
«Vous êtes sous état d'arrestation» Vite on reste assis, on
Cesse la protestation, «mains dans les airs» pour ces prestations
«Vous êtes sous état d'arrestation» Vite on reste assis, on
Cesse la protestation, «mains dans les airs» pour ces prestations
Merde, des brutes ça se recrutent, ils ont leurs ordres, ils exécutent
Suis-je le seul que ça rebute, jamais on ne les persécute
Une vie s'abroge, les passe-droits s'arrogent, ''vaut mieux être stratégique''
Ce n'est pas très chic, mais les preuves se désagrègent, c'est tragique
Diserte, je dissèque cette secte et discerne leurs indiscrétions
Les discrédite, sont-ils qui ils disent être? Que de digression
Les préjugés surgissent, êtres assujettis au préjudices
Nul ne s'insurge, injure, mais les flics jurent urger la justice
J'en perds mes mots, râle, ces morts amorales ne sont mémorables?
Sans remords on commémore ces porcs, ils sont fort honorables?
Dessin sans desseins, insensé, on les encense, ça c'est sain
Le silence au sein des essaims, licenciez ces assassins
«Vous êtes sous état d'arrestation» Vite on reste assis, on
Cesse la protestation, «mains dans les airs» pour ces prestations
«Vous êtes sous état d'arrestation» Vite on reste assis, on
Cesse la protestation, «mains dans les airs» pour ces prestations
«Faits hétéroclites, cesse les stéréotypes, sale névrotique»
J'admets mon écoeurantite, se faire fourrer n'est érotique
Obscurantisme, les faits s'éclipsent, ça tape sur les nerfs optiques
Pelleteur de nuage? ma vision n'est guère aéronautique
Un terroriste théorique, cet attentat n'est héroïque
On récolte ce que l'on sème, notre terre est à risque, aréique
Des carriéristes arriérés, ça a l'air à rien, allez riez
Ça dégage leur rage, ravage, tout en ayant un salarié
Les voilà à nos talons, détalons à bride abattue
Des chiens de gardes? Attelons, maintenant, sur quoi te rabats-tu?
Que de simagrées, ça régresse, mais est-ce la paix qui s'orchestre?
L'arrière goût âcre reste, agresse, même la libre pensée se séquestre
«Vous êtes sous état d'arrestation» Vite on reste assis, on
Cesse la protestation, «mains dans les airs» pour ces prestations
«Vous êtes sous état d'arrestation» Vite on reste assis, on
Cesse la protestation, «mains dans les airs» pour ces prestations
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8. |
Crucifixé
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Crucifixé
Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6
Génial, dès la genèse, tout dégénère et génère la gêne
Octogénaire, on rajeunit nos croyances au collagène
Âgé, on ne gère l’arrivée du généreux générique
« Dieu dites, restera-t-il de moi que mon bagage génétique »
Aucun sens à sa vie, on s’en sort s’inventant un sauveur
Croix de bois… main de fer, que faire de ce trop plein de ferveur
Entre la peur de Lucifer et la splendeur du crucifié
Tout le monde a dû s’y faire, un jour il a même su s’y fier
« Seigneur, cesse ces blasphèmes infâmes, la ferme sale cafard infirme »
Oui, ta foi est ferme, mais ta logique, infime, je te l’affirme
Les preuves, qu’on me les amène, le mal est bêtise humaine
Le Seigneur ne nous malmène, le fils n’est sain d’esprit, Amen
Ordres déments sur demande, ces hordes démantèlent l'avortement
J'emmerde ceux s' encrassant sans cran, s'encrant sous ces sacrements
On ne m'a créé âcre et mécréant, ça me laisse sacrant (x2)
Tu parades idolâtrant ce paradis si parodique
Cet hérétique érudit te dit : « ta foi est sporadique »
Tu te dépêches à prêcher qu’il faut s’empêcher de pécher
Tu n’es qu’un Judas juvénile, tu ne veux te faire pêcher
À ces mœurs tu t’amarres, c’est marrant, mais sérieux, j’en ai marre
Démords et démarre ta logique, mais si, ton Messie est mort
Résurrection, quelle réussite, avec les rixes que ça suscite
Ça l’incite à revenir, il n’existe, donc ne ressuscite
La violence transcende le langage, au diable la tour de Babel
Caïn n’a eu à parler quand il a massacré Abel
Ces miracles ne sont que mirages et, si en nous, dieu miroite
La ligne entre crétin et divin est infiniment étroite
Ordres déments sur demande, ces hordes démantèlent l'avortement
J'emmerde ceux s' encrassant sans cran, s'encrant sous ces sacrements
On ne m'a créé âcre et mécréant, ça me laisse sacrant (x2)
M'écouter est à tes risques, je suis un athée atterré
Un taré, raté, arrêtez vos conneries réitérées
Ève a ma reconnaissance, défendue est la connaissance
Qu'elle souffre lorsqu'elle donne naissance, le pardon perd de son essence
On est fait à son image, pourquoi, autant nous en vouloir
Serait-ce par hasard que le seigneur ne sait se faire valoir?
Le sauveur me sauvera-t-il, potentiellement omnipotent
Il ne l'est pas tant sous la potence, mais que c'est épatant
À genoux, on invoque l'ange en nous, s'exagère et se vante
Nos bons coups, on les invente en pleurant notre vie décevante
Dieu pardonne, cela s’évente, qu'elle revienne avec nous, qu' Ève entre
La sainte-vierge n'était savante, donc j'implore Marie qu'elle s'éventre
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9. |
Virer fou feat. Réalist
03:21
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Virer fou
Paroles : CéZuRe et Réalist Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6
Un plasma made in china pour te vendre le rêve américain
La télé ramollit les esprits à coup de reality show
L'industrie remplace l'homme par la technologie
augmente le coût de la vie pour faire plus de profits
Le gouvernement atrophie l'économie du citoyen
G8 G20 on me fera pas à croire qu'ils se soucient
de ceux qui ont faim,
La politique c'est des statistiques
une image une éthique synthétique
leur speech a rien de véridique je crois plus un alcoolique
qu'un personnage politique
Je ne suis qu’esclave, le poids du monde m’éclate les clavicules
Qu'on ramasse la masse, massacre, car c’est la haine qu’on véhicule
La gravité de vos propos, ma colonne est à son bris
Qu’on décapite le capitalisme, notre sort s’est assombri
Qu’on ne t’épuise, ne te puise, tel un puits sans fond s’enfonçant
Sans façon, les puissants ne s’en font, façonnons en fonçant
On va taxer l’air, accélère, c’est l’ère de performance
C’est en exécrant à l’excès qu’on accède à l’excellence
Je badtrip quand je check les nouvelles
le malheur est séquentiel
je me demande c'est quand le ciel
va nous tomber sur la tête
La question c'est plus d'être ou de pas être
c'est le bien paraître, man je pense virer fou
Accident de travail va de travers, sans CSST
Le stress est incité, l’argent, christ, c’est une nécessité
Les chants, les cris s’entre-enterrent, devrions-nous être sédentaires?
Comment mordre à pleines dents quand on est sans assurance dentaire?
Que faire lorsque la main qui ne te nourrit pas te matraque?
«Débarrasse, t’embarrasses ma race» ces hommes baraqués te braquent
Tu n’est violent qu’à l’occasion? Yo, fuck ta provocation
Équivoque est ta vocation, je réclame ta révocation
Promesse de baisses d’impôts, augmentation du coût de l'hydro
Il manque de logements sociaux, mais c'est plus payant
vendre des permis de condo, so compte ton dough
pendant qu'on te mange la laine sur le dos...
Sick sick sick de la gamique de la politique
des nouvelles dramatiques, à chaque année, une nouvelle maladie ''pandémique''
un nouveau vent de panique,
Comme un film Hollywoodien notre histoire est
pathétique-tic-tic BooM!
Je badtrip quand je check les nouvelles
le malheur est séquentiel
je me demande c'est quand le ciel
va nous tomber sur la tête
La question ce n'est plus d'être ou de pas être
Ce qui compte c'est le paraître, je pense virer fou
Je trouve ça ignoble, c'est plus des pots de vin, c'est tout le vignoble
Après ça nous parlent comme s'il y avait pas plus nobles su' l'globe.
L’idiotie on l’incarne, donc les aristocrates ricanent
Les mêmes arnaques et carcans, nos crânes craquent d’arcanes en arcane
Qu'on les pende par leurs cravates
Je vais virer une brosse sur le mush
fumer 2-3 roches pis je serai pas plus croche
que ceux pour qui faudrait qu'on coche
Les erreurs récidivent, car on se divise le monde en tiers
Apprenez à lire entre les frontières, la Terre n’est-elle entière?
Leur malheur te scie en deux, si anxieux, d’être consciencieux
Mais tu dors sur tes deux oreilles et leurs cris sont silencieux
Donc ne feins être frêle, les faits divers déferlent et t’indiffèrent
On en fais les frais, nous sommes tous frères même si nos teints diffèrent
À la cime, ils nous manipulent comme des sims
estiment nos vies à l'heure pendant qui a
plus de cash investi sur un violeur qu'à
aider la victime, après viens me dire
où est le pire des crimes, ya plus grand chose
qui m'encourage à garder mon calme
j'ai le goût de leur répondre comme Moncalm.
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10. |
Chimie ou chimère
03:03
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Chimie ou chimère
Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6
Il faut qu’on me brasse, me bardasse, car t’embrasser m’embarrasse
Dans tes bras j’embrase, te blase ? t’abrase? bonsoir… on débarrasse
Sous cette sorgue disparate, tu disparais, ça me laisse patraque
Un vrai spectacle, fort respectable, le trac de l’entracte me traque
Car même des estrades, tu restes astrale, ta présence m’est spectrale
Qu’on séquestre l’instant au leste instable sous ce voile vespéral
Tu es mescaline inespérée, ton corps, je l’escalade
Je renverse sous l’ivresse de l’Everest, serait-ce une estrapade ?
J’en suis saoul, quelle estocade, je vacille, mais quelle escapade
Je décale et te câline, ta silhouette n’est esplanade
Ton sexe n’a d’estacade, saurais-je te prendre ? en serais-je capable?
Des didascalies à la fin, te prendre en serai-je coupable ?
Mes émotions en sont issues, je te l’assure, le susurre, la voici si tu veux l’issue
Que ton sourire ne suri, bien sûr, ne fissure, car cette blessure s’avérerait sure (x2)
C’est l’heure, c’est l’art du départ, cela sous mon regard hagard
Égaré sous ce ciel bigarré; pour toi, j’ai des égards
Sous cet égotisme tout gigote, mais dites, devrais-je ergoter?
M'écouter ou me ligoter, la réponse, vais-je dégoter?
Donc je me guette sans gaieté, je ne suis guerrier aguerri
Je galère dans ces galeries, gamberge, car mon cœur ne guéri
Maugréant contre mon gré, ces pensées non-agréées… malaise
Je ne galèje, ne m’allège, ces plaies se foutent qu’elles ne me plaisent
Mes sens, maigres, aigres, se déguisent; s’aiguise l’épée de Damoclès
Je ne dégrise à ma guise, mon aise, les coups, je les encaissent
Ce n'est goguenardise, ton corps est synagogue zénithale
Entre mignonne et mignardise, mes pensées ne sont génitales
Mes émotions n’en sont issues, je te l’assure, le susurre, la voici, si je prends l’issue
Que ton sourire ne suri, bien sûr, ne fissure, car cette blessure s’avérerait sure (x2)
Me revoici célibataire, mais non pas si libertaire
Passible d'une autre peine ça m’atterre, serait-ce possible que j'altère
Oser aimer, c'est oser choir, les mouchoirs vont en échoir
On s'accroche, un autre crash wow, vie à crachoir, cœur à hachoir
Qu'on l'arrache hors d'un corps clochard, c'en est moche hors qu'on me coche
Barre, suis-je cabochard, on s'écorche ow, tout chicote et ricoche
«Mais que de sensations, de sensationnelles ascensions»
C'est l'impatience des passions, chaque session a sa cessation
L’on dessoude, soudainement, avancer se fait vainement
Évènement vénéneux, rien ne s’avère avènement
L’on s’empresse à s’apprécier, car, oui, la vie est capricieuse
On la compresse et s’oppresse, n’est-elle sensée être si précieuse?
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11. |
Vénère rien
03:08
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Vénère rien
Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6
C'est si minable, la cime est séminale, semi-animale
Tu me manies et m'animes, suis-je qu'un ami mâle minimal?
Non on ne fera pas qu'un, je refuse d'être être décimal
On se décime et s'émancipe, mais s'aimer se dessine mal
Avertissement: tu t'entiches d'un artiste défaitiste, chétif
Cette haine m'est fétiche, le verdict ne frétille sous l'art rétif
Tu m'as magané gamine et non, je ne suis magnanime
Les contraires s'attirent, dites-moi, «décent» quel en est l'antonyme
N'est-ce donnant donnant? Redondante, elle redonne dans le dédain
S'adonne à dénicher des Adonis, Don Juan anodins
Dois-je avoir un «look» métro, ne serais-je jamais assez beau?
Non mais bordel là c'est trop, au diable les amours placebos
Deux désabusés s'abusent, leurs mains baladeuses s'amusent
Situation nébuleuse, est-ce une muse, une allumeuse?
Deux désabusés s'abusent, leurs mains baladeuses s'amusent
Situation nébuleuse? Non, ce n'est qu'une allumeuse
Tu ne m'enivres, tu me saoules, le voici mon débit de bile
Débile? non, écœuré des lubies labiles indélébiles
Cette affection factice s'active, la dépendance est fictive
C'est l'effet défection, cette friction est infecte, effective
Des corps en motion, mais gare aux commotions émotionnelles
L'écart, en fait-on mention, la notion d'amour optionnel
C'est la saga des garces, c'est cocasse connasse? fait-la l'agace
Ça m'est égal, certains gars sont dégueulasses, donc soit sagace
Loin d'être des ragots d'agonie, mais j'en bougonne et canonne
Elle déconne, ânonne, plus que deux faces, elle est dodécagone
Tu me prends pour acquis, je t'acquitte, on se quitte, c'est cyclique
Mais ça ne tourne rond, ça ne clique, j'ai pris mes claques, reste cynique
Deux désabusés s'abusent, leurs mains baladeuses s'amusent
Situation nébuleuse, est-ce une muse, une allumeuse?
Deux désabusés s'abusent, leurs mains baladeuses s'amusent
Situation nébuleuse? Non, ce n'est qu'une allumeuse
Notre amour n'est qu'une blague et je n'ai guère l'humeur à l'humour
Rien à foutre des culs de foudres, des mamours beaucoup trop glamours
Elles veulent savourer ce spermicide, s'avouent si permissives
Super, on s'y perd, elles changent d'idée, ces connes lascives lessivent
Filles faciles, mais dociles, ça fascine, qu'a-t-il sous ces faux cils?
«Love isn't a sin» se fusionne aux mentalités fossiles?
D'autres vont la solliciter, allez qu'on se fasse à l'idée
Qu'on se console, consolide, elles sont faciles à aliter
Elle a foiré, «quel enfoiré», parfois il faut aérer
Je ne suis froid, ça me froisse, pendant qu'elle est bien «effoirée»
Bon, elle a prit assez d'aire, je ne la considère, sidère
Et je ne demanderai pardon si ces vers s'avèrent sévères
Deux désabusés s'abusent, leurs mains baladeuses s'amusent
Situation nébuleuse, est-ce une muse, une allumeuse?
Deux désabusés s'abusent, leurs mains baladeuses s'amusent
Situation nébuleuse? Non, ce n'est qu'une allumeuse
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12. |
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Le viol de la page vierge
Paroles : CéZuRe et le Perce-Oreille Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6
Ça commence : les consonances j'amasse, la page vierge j'ensemence
Bon, place aux rimes assommantes, je l'empale de ma lance immense
Que de douleurs lancinantes , je ne m'en lasse, m'élance, l'enlace
Ah, cette si douce insolence, mais le silence elle casse hélas
Animée, tel un hentaï, elle crie, sa voix s'éreinte, éraille
Arrête! Je t'entaille entre tes reins et puis pénètre tes entrailles
À la fois horrible et torride, j'ai des envies pléthoriques
J'ai la plume érigée, rigide, ta jouissance est théorique
Tout érotisme j'éradique, l'amour n'est que fantomatique
L’abats jusqu'à ce qu'elle abdique, traumatisme automatique
Elle crie à l'agonie, m'agonit, vive la polygamie
Comme son cœur a racorni, elle s'y plie tel l'origami
Textes bâtards probatoires, issus de maladroits trips à trois
Mince ligne entre répertoire, abattoir, ils se sentent à l'étroit
Une fois face à l'auditoire, sur son sort, elle ne s'apitoie
C'est moi la star, cesse de faire l'étoile, allez là, rhabille-toi
À ma charmante chatte chaste
En surface à tes lèvres sales tachées d'attachement
Ma dèche agit en chasse-tache
Watche ta sale vache chaque fois qu’je chasse la snatch saches
Qu’un pion ça s’trashe, qu’une reine ça s’crème
Dès qu’le pèse-mine s’exprime le sexe prime
Par-exprès j’brime, crime, ta fente flanche
J’doigte ma page blanche, ma valence aux avalanches à violences
Dont j’dévale au vent levant les hanches
Quand j’enfonce mes longs ongles jusqu’aux phalanges
Dans’ fente en ch’min d’croix d'une archange et qu'j'entends «ouch!»
Ces dimanches-là dans ma paroisse, quand la Foi j’froisse
J’passe au sécateur mes détracteurs
À leurs rétorques de snob, j’garoche des tracteurs
Voire des remorques de «fucks», parlant d’fuck
Fuck la shit hypnotique de ces monotones à’ tonne
Ces larves valorisées, ces violeurs de l’art valent pas la risée
Mon cerveau mal apposé m’a l’ar’polariser
À l’opposé des propos propices au positivisme
Imposons nos poésimmondices
Ma libido n'abandonne, cet hédoniste est sélectif
Ma madone, je ne m'adonne à l'onanisme intellectif
Trop peu savent se prendre en main, donc leurs descendances se répandent
Indécence, mais pourquoi se reprendre, ils s'en branlent, n'en débandent
Impossible de nous sentir, comme ton rôle de martyre m'attire
Impassibles sont ces satyres, transformons ton drame en satire
Contemplons tes cicatrices, allez, compte-moi donc tes caprices
Prise à revivre ces cas tristes, elle s'improvise imprécatrice
Ces querelles m’écœurent, j'en ai ma claque des conneries qu'elle relate
Je l'écarte, éclate, écartèle, jusqu'à ce qu'elle vire écarlate
J'enrage, en arrache, chirurgicale sera chaque déchirure
La ravage, hachure, allez, rugit, régurgite tes injures
L'antéchrist se glisse entre tes cuisses, mes envies sont excessives
Nos sexes s'intriquent, dès lors l'art s'esquisse, tu t'agites, ne m'esquives
Être excentrique, si mon lexique t'excite, j'exige qu'on t'excise
Une à une les lettres s'écrivent, mes textes ne s'étriquent, cesse tes crises
Les kamikazes qui me casent comme «macaque cocu»
Ben ’leur concocte une coqueluche
Leurs moqueries j’m’en moque, du moment qu’c’est mon cock que lichent
Leur coquines copines ac’ qui ’m’accoquine et où j’cloue mon cock in
Ouais su’l cockpit de ton pick-up ta copine beatnik j’t’la pique, Nick
Au sol leurs breloques Roxy, qu’mon cock leur disloque le coccyx
Racoleur et à leur col leur colporte la rognure du sexe
Cette sensation décalée de cogner une connasse cul sec
Men leurs larmes quand sous leurs charmes j’creuse
Me réchauffent la langue comme un shooter de chartreuse
Ces puristes sont crissement déçus
Soudés en un mur hérissé de s’ringues à sérum
À bas l’industrie acérée et ses cédéroms décédés
Desserre-moi d’sa censure, laisse-moi m’verser l’rhum
J’renonce à c’bassin d’sangsues m’terrassant sans surcis
Sirotant les racines intextiquées, à chaque estie d’insulte, stickés au sexisme
J’t’exténué d’mes textes hués, j’t’insèrerais une nuée d’t-rex dans l’rectum
Question d’rectifier l’tir, extirpe-moi des planches, estie
Mon érection a ses raisons, c’est sa saison t’es assiégée
Ses assaisonnements asséneront leur massage assassin
J’dévisage ton vagin, ma page passe du hard au cru
Ma bite rapide te dilapide les papilles et t’arrache la marde hors du cul
Orphée féroce, j’décoche mes vers hostiles comme un vrai gosse précoce
Décoche son lait d’poche su’é lèvres moches gorgées d’gloss
D’sa copine dins bécosse d'école, j’suis né sans négociation possible
Hostile des testostéones, j’te déteste ostie, run
Bon, je me comble, la désencombre, c'était toute une hécatombe
Elle sort de ses gonds? Non, se dévergonde, montre ses hématomes
Quel mécontentement, quel mécompte, je la viole et la féconde
Ce n'est un compte d'amant, comment en parle-t-elle d'une telle faconde?
Figures de style d'acrobate; «hey, bas les pattes, sale psychopathe»
Je lui massacre la syntaxe, qu'elle s'en vante m'estomaque, épate
Ça s’amorce, hostile, elle résiste, lorsque je l’amoche, désiste
L'histoire du poète au style machiste et la vierge masochiste
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13. |
Hécatombe automnale
03:20
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Hécatombe automnale
Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6
L'intimité m'intimide, mais puisque ma mort s'est dédite
Je vous dédie ces pensées, ce que j'ai médité, j'édite
Je me rappelle mes péripéties, mes périples, mes périls
L'humeur dépérit, je déprime, vouloir périr n'est puéril
Une vie aux repères imprécis, pensif, j'épie l'empyrée
Dépressif je me déprécie, sans dépit, vais empirer
Je me précipite en bas du précipice «quel pessimisme»
Cette peste s'immisce d'un leste sinistre, puis m'initie au cynisme
Sourire me semble difficile, nulle félicité s’édifie
Le suicide me sollicite, merde l'idée se solidifie
Bonheur en déficit : «Une mort incisive, c'est décisif»
Tout tenté, mais récidive, le bien-être : ma pierre de Sisyphe
Quel être risible, méprisable
Épris, pris, l'emprise perd prise
La déprime est entreprise
Quel être risible, méprisable
Épris, pris, l'emprise perd prise
Et la déprime m'est apprise (x2)
J'ai le karma macabre, oui je pète un câble, la mort m'acclame
Ce vacarme m'accable et me cabre, cette peine immanquable je la clame
Une mort précoce? Mon cœur se coffre, car tout se corse, ah fuck off
Rien n'écorchera mon écorce, je me saoule jusqu'au Korsakoff
L'alcool, sans miséricorde, me creuse les viscères, j'en dégorge
Calvaire, à quoi cette vie sert? Bordel que la misère m’égorge
«Après la pluie, le beau temps» les bêtises que vous promettez
Sacrifice d'alcool vautour, je me rebaptise Prométhée
«Être poète maudit, ça c'est cool» non, au secours, on s'écroule
Les nœuds se coulent, qu'on me secoue, mon temps s'écourte, il s'écoule
Ça en vaut le coup? Qu'on m’assomme, mets-en, j'ai l'âme mollassonne
En somme, qu'on me sonne, avant que le croque-mort ne me hameçonne
Quel être risible, méprisable
Épris, pris, l'emprise perd prise
La déprime est entreprise
Quel être risible, méprisable
Épris, pris, l'emprise perd prise
Et la déprime m'est apprise (x2)
Ça s'endure? état d'âme tordu entre ses vertus et tortures
S'aventurer au bout du tunnel, puis, l'ouverture, s'obture
Dur de se donner du mal, quand on en a de prime abord
Douleur perceptible, de bord à bord, derrière mes rimes et «bars»
«De toi, tu dois faire un homme» mais ce capharnaüm m'effare
J'en ai le cafard, teint blafard, malgré mes énormes efforts
Abasourdi puis assourdi, mon sort s'ourdit, s’alourdit
Balourdise, où est la gourde d'eau-de-vie, je vide , m'engourdis
Rêver en couleur perturbe, l'obscurité est inhumaine
«La peine, elle perdure, mais n'est perdue, tu vaux la tienne et mienne»
Les douleurs se maintiennent, te tiennent, jusqu'à ta fin, t'y amènent
Relève-toi!? je suis l'antonyme même de l'homme de Tiananmen
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14. |
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La poupée vaudou en porcelaine
Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6
En sanglots, ensanglantée, elle semble hanter désassemblée
Engloutie, cinglée, sanglée, celle-ci ne sait vous ressembler
Elle sent l'été, de ce sang s'allaite, en perd l'haleine halète
Puis s'y livre, salive, livide évidence ce n'est qu'une fillette
Le sang caille au bout de ses lèvres, elle célèbre, c'en est lubrique
L'air alerte dans ce décor funèbre à la Stanley Kubrick
C'est une môme anéantie, née dans un néant de hantise
''Hémomane'' nullement nantie, n'enfantant la fainéantise
Une poupée vaudou en porcelaine, sereine, hors c'est la haine
Qui aigrit son regard hagard d'allène à l'Edgar Allan
Poe, peau de pollen pâlie non pas par la peur ni la peine
Elle s'en empare, empale, lape, eh oui la panique ils l'apprennent
Bienvenue au royaume des morts, où rôdent arômes rances et romance
Fantômes du passé la tourmentent, la nécromancie commence
Bienvenue au royaume des morts, où rôdent arômes rances et romance
Fantômes du passé la tourmentent, la nécromancie commence
Claquemurée par les morts, elle mûrie, non rien ne l'horrifie
Mortifiant leurs artifices, d'orifices elle les glorifie
Quelle adolescente, alléchante, allez chante la déchéance
La méchanceté se déhanche par chance elle changera d'échéance
L'âme balafrée d'affres s'érafle, car aucune larme ne la délave
La navre, va, brave, bâfre le cadavre servira de havre aux larves
Ces asticots l'asticotent, celle-ci évide avidement
C'est drastique, elle astique, tique, envies démentes, évidemment
Fragile, agile, elle agit, à la vie elle a l'allergie
Léthargie orgiaque, nul ne gît, leurs plaies, elle les élargie
Intrépide, les extirpe des tripes, attrape, étripe et trépigne
Trépide, trip très putride, cette transe intraitable est trop bénigne
Bienvenue au royaume des morts, où rôdent arômes rances et romance
Fantômes du passé la tourmentent, la nécromancie commence
Bienvenue au royaume des morts, où rôdent arômes rances et romance
Fantômes du passé la tourmentent, la nécromancie commence
Elle m'épargne la hargne me parraine, prépare à prendre part au règne
Ne m'apeure apparemment pas, l'on s'apparente et s'empreigne
Les corps épars du premier repas me rendent paranoïaque
Dès lors, elle déplore mon départ ''Ne veux-tu ta part?'' non yark
En contrepartie, compassion partie, l'appétit pétille
Psychopathe apathie, pathétique, ce peu d'éthique titille
Que de morts trapus, trappe à pus, pourtant, j'ai su être repu
Je les dépure, répugné, vivre sans pitance, je n'aurais pu
Terrible prélude d'incompétence, mes appétences se peaufinent
Je ne m'élude, c'est étrange, je tranche, m'étanche sur sa peau fine
La serre, la lacère, me sert, elle n’a sa place, donc passe à l'as...
J’en macère, quel dessert, délice délassant, c’en est salace
Bienvenue au royaume des morts, où rôdent arômes rances et romance
Fantômes du passé la tourmentent, la nécromancie commence
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15. |
Épilogue...
01:28
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CéZuRe Montreal, Québec
CéZuRe n.m. Être atteint d'une sévère psychose des rimes, équipé d'un verbomoteur d'environ 4 milles chevaux (passant d'une
à dix syllabes en une seconde). Mi-homme, mi-machine; manuel d'instruction compris à l'achat de tout CD
DANGER : Ne pas nourrir le CéZuRe!!
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