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C​é​ZuRe

by CéZuRe

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Maison Planàterre
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Maison Planàterre Merci à Laval Chabon dont les choix judicieux m'ont amené à découvrir ce groupe et cet album.

Très bon Hip Hop, un fleuve de mots chacun avec son rôle et révélés avec une rythmique adaptée. Favorite track: Le viol de la page vierge feat. le Perce-Oreille.
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1.
Sil-icône 03:47
Sil-icône Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6 Démêlez les mythes, l'art a ses limites, mimiques et gamiques Contrôle, halte, delete, les délits d'élites, tendances anémiques Mais dieu comme c'est fantastique, la masse t'astique, te pré-mastique Défigure ton art, reconfigure ton âme hectoplastique Tâche à te faire acheter, le cachet saura te cacheter Oui, les paparazzis parasites veulent se faire chouchouter Chuchote chochotte, chute, chavirer pourrait les ravir Charivari variable, car tu n'es ni île ni navire Un produit dérivé, viral, à la dérive sans rival Aucunes envies viscérales, deux «artistes» pro pop s'équivalent Que valent-ils, les voilà en cavale, cavaliers au volant Dévalant, dévalisant, volant l'étoile et s'envolant Toujours le même refrain sans fin, sans freins qu'elle tente en vain d’enfreindre Toujours le même refrain sans fin, sans freins qu'elle tente en vain d’enfreindre Toujours le même refrain... Toujours le même refrain... Toujours le... toujours le... toujours le même refrain sans fin... Une femme qui n'a d'âge «Vive ta mine taquine et ton mannequinage Tu n'es que ton image, vite qu'on t'enquiquine de maquillage!» Elle a peur qu'on lui arrache sa chère chair semi-rachitique «Allez fillette, fait fi de l’infidélité méphitique» Oui, son copain cocaïnomane, s'acoquine constamment It's cock in and cock out, mais il n'en veut qu'à son testament Ces péripéties sont ridicules, idylliques et ludiques Alcoolique, colérique, lyrique, elle est à présent pudique Simulant la sérénité, telle une vrai célébrité Célibataire dissimulée sous l'état d'ébriété Elle brise, son étoile n'est que débris, son cœur s'embraque Où se braquer, abracadabra, sa vie est bric-à-brac Quelle débarque, ark, carcasse crasse, elle essaie de se ressaisir Elle ne cède, ne décède, car les occasions sont à saisir Toujours le même refrain sans fin, sans freins qu'elle tente en vain d’enfreindre Toujours le même refrain sans fin, sans freins qu'elle tente en vain d’enfreindre Toujours le même refrain... Toujours le même refrain... Toujours le... toujours le... toujours le même refrain sans fin... Scandons au scandale, c'est une scène de sexe expérimental Explicite et illicite, elle s'explique sur-sentimental Ça suscite l'intérêt sur internet, c'est à s'interner À l'instar des autres stars, elle s'exaspère, se perd, prosternée Devant celle foule affolée, folâtre, celle-ci bafouille, s'effondre Ces effrontés l'affrontent, la frondent, dans ces larmes, elle se sent fondre Dans le décor, donc à l'écart des tableaux des tabloïds Nouveau look, lesbienne, polyandre, androgyne, androïde... Rien ne fonctionne, sa vie la sanctionne, l'anxiété s'actionne Elle ne s'exhibe, s'oxyde, s'exile, son existence la fractionne En s'examinant, elle s’aperçoit qu'elle s’exècre secrètement Cette orchestre la teste, elle déteste, l’atteste, se craint concrètement Ce sont sottises, elle s'aseptise, plus personne ne l'intercepte Mais cela ne lui nuit nullement, puisqu'en fin de compte, elle s'accepte Toujours le même refrain sans fin, sans freins qu'elle tente en vain d’enfreindre Toujours le même refrain sans fin, sans freins qu'elle tente en vain d’enfreindre Toujours le même refrain sans fin, sans freins qu'elle tente en vain d’enfreindre Toujours le même refrain, mais en fin de compte, elle ne se refrène et ne se feint
2.
Hip hop à hit pop Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6 L'art est fait pour qu'on l'explore, je déplore Ceux que la masse idolâtre, ils se l'accaparent et délabrent Qu'on les excepte, respectez Ce que les experts expectorent, faites que le hip hop se restaure (x2) Le hip hop s'érode, ça poireaute trop, j'emmerde les poétereaux Un verre de vin, à moitié vide, que vous faites déborder d'eau Les gais en garde-robe, dérobés des «regards hétéros» Si la culture se détériore, vous êtes de très piètres héros Toutes les femmes sont des «bitches», ce sont des poètes sans registre Que votre lexique s'enrichisse, cessez la merde qui s'enregistre Mc à tous prix ou pire, pour que les groupies s’accroupissent Légendes assoupies, soupir, élèves qui s'attroupent puis croupissent On s'y habitue, une multitude d'abrutis s'attribuent Cette tribune, titubent dans ces turpitudes, stupides êtres rebuts Sans attributs, je vous triture, c'est un tumulte de styles nuls Les aptitudes ne se simulent, la platitude ne stimule L'art est fait pour qu'on l'explore, je déplore Ceux que la masse idolâtre, ils se l'accaparent et délabrent Qu'on les excepte, respectez Ce que les experts expectorent, faites que le hip hop se restaure (x2) L'art se dépare, hérésie, un nouveau départ? Allez-y Autant qu'on puisse se sortir de cette constante paralysie Merde ces artistes sédatifs se travestissent «c'est lucratif» Ça doit changer c'est hâtif, rap que par comment tu t'attifes Pas hip hop un minimum, fuck ton bling en aluminium Ah, l'ignominie des hommes, la tête enflée à l'hélium C'est clair, ta plume se débride, mais le libre-arbitre ne t'habite Des autres tu t'imbibes, quand la nouveauté s'ébruite tu t'abrites Des wannabes inhabiles, de tels démunis s'énumèrent Oui, sans ruminer j'inhume, mc que si ça rémunère Nihiliste, j’annihile d'une haine que seul l'aliéné a Si tu ne peux lire entre les lignes, reste donc en alinéa Intégrité négociable, en public vous êtes insociables Pour certains d'entre eux, l'idiotie semble être indissociable Ils se métamorphosent, mettent à off, êtres amorphes atrophiés Pour des profits et trophées, votre «gloire»vous vous y êtes trop fiés Modèle d'idole indolente, serait-ce leur offre qui t'affriole? Ta carrière frivole virevolte, révolte, oh, tu fais la mariole Maison de disque marionnettiste, c'est elle qui tient les ficelles Défaitiste? Non les faits se tissent, ta sueur de pantin ruisselle Ça divertit, cette victime d'invectives versifie sa fiel Super facile, haine superficielle, l'art est sacrificiel Leurs directives vous rectifient; certifiés artificiels Donc la diversité se désertifie, c'est officiel L'art est fait pour qu'on l'explore, je déplore Ceux que la masse idolâtre, ils se l'accaparent et délabrent Qu'on les excepte, respectez Ce que les experts expectorent, faites que le hip hop se restaure (x2)
3.
Contre-attaque en trois actes Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6 Acte 1 Une victime du phénomène des phonèmes, je ne m’immunise Ma manie n’est unanime, cette anémie ne m’humanise L’humilité m’illumine, eh oui, tout s’imite et se mine «Unique» a son synonyme, donc à qui s’associe mon hymne? Quel supplice subit, le sens se sublime, «ça s’élimine mal» Une poésie presque sublime, mais surtout subliminale Ne me délaissez, décelez, l’idée ne s’est élidée «Non mais merde, est-il lucide?» si, suffit de m’élucider Ne t’apprête à de l’art piètre, «cet interprète ne vaut tripette» Empiète, tu resteras l’air bête, allez, viens te repaître l’arpète «Rationne tes allitérations» quoi, elles t’atterrent et terrassent? Mais quel amas d’âmes en marasme, que ce tintamarre harasse Acte 2 Rien à foutre du métronome sur lequel trône l’homme monotone J’entonne de manière autonome, le tout détonne, ça t’étonne? Que mon rythme irrite tes rites, je narrai, nul ne m’arrêtera Émérite ou sans mérite? Peu importe, car mon art naîtra Parfois mes pensées s’empressent, est-ce si pire? Tout se précipite «C’est imprécis, insipide» disciple de simplisme implicite L’âme se dissipe sans discipline, bon bien, là je m’embobine Mes babines au bord de l’abîme, attendez je rembobine Mon récit hérisse? C’est triste, parce que moi j’adore être ici J’y irais sans stress si le temps cessait, mais il s’étrécit Donc je passe à l’attaque, du tac-au-tac, mantra sans entracte Un impact à la mach quatre, vos tympans, sont-ils tous intacts? Acte 3 Si j’écris avec la tête, un cœur m’est-il vraiment utile? Entre être subtile ou futile, est-ce que tout artiste se mutile? Je suis un poète boulimique, ce sans même manger mes mots L’envie démange mes anges et démons, ma rage en est démo Je compte les pieds de mes pensées : algorithme allégorique «Que de borborygmes horribles, un cœur aride» quelle rhétorique Je veux une halte de la Terre, sans soif de vivre, tout désaltère Ma plume pend à mes artères et mon pessimisme ne s’altère Allez, on se dissèque les plaies, la souffrance, on s’y complaît Mon nom, la mort me l’épelait, mais mon mal de vivre n’est complet Donc je m'écrie, ne décrépite, mes écrits cryptés crépitent Sans répit je me dépite, je serai poète jusqu’à ma crypte
4.
Au fond de la fontaine Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6 Celle à qui tu as refusé la rose n’est qu’imaginaire Qu’une image magique déchiquetée, car ta vie n'est que chimère Tu crois en elle, non par innocence, c’est hallucinogène Être si longuement submergée engendre une lacune d’oxygène Tes poumons se métamorphosent en paires de loques hydrophiles Quelques secondes figées en effigie d’une vie qui défile… C'est dommage qu’on agite le gîte dans lequel les jeunes s’abritent Des ces adultillages tacites, tragique, leur rage les orbite Devenir mature prématurément dénature l’enfance Dramaturge? Ce sont miniatures créatures sans défense Le temps lui glisse entre les doigts, mener à bout, elle clabaudera Histoire à dormir debout, normal qu'elle dorme dans de beaux draps T'entêtant à tâter ton temps, ton temps tente tant de t'attendre, c'est étendu, tel qu'attendu T'entêtant à tâter ton temps, ton temps tente tant de t'attendre, c'est étendu, ne t'étant dû Être ignoble empiète sur son Éden, le rossignol s'énerve Une fillette dans son monde de rêve, l'oisillon ne manque de verve Même en s'emportant, sa portée ne semble pas l'importuner C'est important, pourtant, mais elle est déjà hors de portée Ce n'est guère de la bravade, elle prend ses cris pour une ballade «Comme c'est chouette quand il bavarde.» elle sourit, poursuit sa balade Elle s'admire narcissiquement dans le reflet de la fontaine Mais on lui pardonne, car elle ne le fait de manière hautaine C'est dès lors qu'elle aperçoit près d'elle une figure familière Le fossoyeur soyeux s'avance de façon particulière Il lui tend la main paternellement, lui ment, puis la propulse Au fond de la fontaine, elle se frustre et tout son corps convulse T'entêtant à tâter ton temps, ton temps tente tant de t'attendre, c'est étendu, tel qu'attendu T'entêtant à tâter ton temps, ton temps tente tant de t'attendre, c'est étendu, ne t'étant dû Son monde fictif en décombres, elle se débat, les vagues abondent Ses amis ne lui répondent, de très longs silences vagabondent Deux mains sur ses voies respiratoires, triste, elle espère à tort Elle s'endort, rêve de vaisseaux d'ors, est-ce sa fin, est-ce péremptoire? Ses bronches dégorgent d'eau et l'égorgent, elle panique, ne sais que faire Heureusement l'assaillant bronche, mais ses poumons sont aquifères Tout son corps fourmille, ce supplice, elle ne s'y plie, elle supplie Mais elle ne peut plus fournir, donc la voici qui s’assouplit Elle chante la vie, ces symphonies solistes, vous semblent insolites? Une simple symboliste, son monde est solide, le nôtre satellite Elle a survécu, mais peu de notre réalité l'effleure Plus besoin d'imaginer, car moi je te jette de vraies fleurs T'entêtant à tâter ton temps, ton temps tente tant de t'attendre, c'est étendu, tel qu'attendu T'entêtant à tâter ton temps, ton temps tente tant de t'attendre, c'est étendu, ne t'étant dû (x2) T'entêtant à tâter ton temps, ton temps tente tant de t'attendre, c'est étendu, tel qu'attendu (x3) T'entêtant à tâter ton temps, ton temps tente tant de t'attendre, c'est étendu, ne t'étant dû
5.
Télé-kinésie Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6 L'on circoncit ce qu'on sait, c'est concis, c'est concept, c'est con, certes Ces concerts qu'on sert déconcertent, concernent, le bon sens est second L'on circoncit ce qu'on sait, c'est concis, c'est concept, c'est con, certes Ces concerts qu'on sert déconcertent, concernent, le bon sens est second (x2) L'argent enrage, engendre l'agencement d'agents conservateurs Les gens, déjà déjantant, s'enjambent et deviennent serviteurs D'une politique fossilisée tout nouvellement stylisée Je ne veux les vents alizés, je veux les vandaliser Appelez- moi donc renégat, parce que c'est à coup d'état... d'âme Que j'assaillis ce système devant lequel plusieurs se pâment On me macule, m’accule, m’encule, conséquemment je recule «On s'excuse, ne t'accuse, malheureusement, on ne te calcule» Tout est schématique et tactique, tout se met sous statistique Tout ne se déchiffre en chiffre, c'est moins humain et plus pratique «Votre imminence, c'est éminent, éliminons les minables L'impact est minime, dominons-les, nous n'en seront comptables» Quelle comédie médiocre des politiques histrioniques Elles, les actrices tyranniques de notre destin, c'est ironique Un autre doyen, un certain citoyen moyen sans moyens Ne trouve point le moyen de moyenner ses contrats troyens Dans de telles situations, on vous épargne le sensations Voir même les informations et on n'en laisse aucun sillon Logique néo-conservatrice, donc «néo-Néandertal» Vive l'avarice : «Sans argent, ta vie n'est que néant, détale» L'on circoncit ce qu'on sait, c'est concis, c'est concept, c'est con, certes Ces concerts qu'on sert déconcertent, concernent, le bon sens est second L'on circoncit ce qu'on sait, c'est concis, c'est concept, c'est con, certes Ces concerts qu'on sert déconcertent, concernent, le bon sens est second (x2) Braquons nos caméras sur les terroristes, leurs prises d'otages Ou les bourreau-crates à bout qui bondissent du trentième étage Là on en entend parler pendant les semaines à venir Le présent s'étend sans cesse, comme s'il n'y avait d'avenir Mais les gens ne s'en souviennent, car leur mémoire en est réduite Leur mémoire en est enduite et la violence devient gratuite N'en est pas pour autant déduite, mais qu'arrivera-t-il ensuite? Psychanalyse de conduite, leur enfance était-elle induite? Ils ont tout fait pour étoffer, t'étouffer, ils savent s'y prendre Les cotes d'écoute s’accotent coûte que coûte, car ils cherchent à t'éprendre Départis-toi de ta répartie, chaque partie à son prix Ils ont clairement parti pris, donc ceux-ci suscitent mon mépris On nous noue tous sur un nuage, piratage de reportage On nous partage l'errata, car le réel mène au ratage «Eh oui, mon ami, mets-en qu'on en a mit On préconise l'économie, sans laconisme, on agonise...» Ainsi, la Terre tourne en rond, peuplée de tous ses habitants Nous voilà latents attendant l'anticipé revirement Des chefs d'états et des médias, qui nous arnaquent sans rancune Ils ne font qu'un, voilà une nouvelle qui ne fera la une L'on circoncit ce qu'on sait, c'est concis, c'est concept, c'est con, certes Ces concerts qu'on sert déconcertent, concernent, le bon sens est second L'on circoncit ce qu'on sait, c'est concis, c'est concept, c'est con, certes Ces concerts qu'on sert déconcertent, concernent, le bon sens est second (x2)
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À votre sévice Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6 Qu'on les limoge, ils masquent leurs crimes et haine au lacrymogène Ils ménagent nos méninges, quel manège, ça a l'air homogène Carcans, car quand leurs camps s'érigent, gênent, c'en est cancérigène Ils ont beau s'en laver les mains, ce sont des porcs sans hygiène Mais bon... les dirigeants, diront aux journaux que rédiger C'est un régime dérangeant, mais ils nous forcent à digérer Policiers à votre service, ils serrent les vis aux inciviles Sur-sévères, ils sévissent ces vices, asservissent ils sont ainsi, viles Full contact, il faut qu'on contracte, dites, quelle politique adroite Nouveau contrat : détracte, détraque, ça matraque de droite à droite Aucun coup n'est médian, mais tout s’embellit dans les médias C'est sans comédie, ahhh, qu'on y remédie dans l'immédiat «Vous êtes sous état d'arrestation» Vite on reste assis, on Cesse la protestation, «mains dans les airs» pour ces prestations «Vous êtes sous état d'arrestation» Vite on reste assis, on Cesse la protestation, «mains dans les airs» pour ces prestations Merde, des brutes ça se recrutent, ils ont leurs ordres, ils exécutent Suis-je le seul que ça rebute, jamais on ne les persécute Une vie s'abroge, les passe-droits s'arrogent, ''vaut mieux être stratégique'' Ce n'est pas très chic, mais les preuves se désagrègent, c'est tragique Diserte, je dissèque cette secte et discerne leurs indiscrétions Les discrédite, sont-ils qui ils disent être? Que de digression Les préjugés surgissent, êtres assujettis au préjudices Nul ne s'insurge, injure, mais les flics jurent urger la justice J'en perds mes mots, râle, ces morts amorales ne sont mémorables? Sans remords on commémore ces porcs, ils sont fort honorables? Dessin sans desseins, insensé, on les encense, ça c'est sain Le silence au sein des essaims, licenciez ces assassins «Vous êtes sous état d'arrestation» Vite on reste assis, on Cesse la protestation, «mains dans les airs» pour ces prestations «Vous êtes sous état d'arrestation» Vite on reste assis, on Cesse la protestation, «mains dans les airs» pour ces prestations «Faits hétéroclites, cesse les stéréotypes, sale névrotique» J'admets mon écoeurantite, se faire fourrer n'est érotique Obscurantisme, les faits s'éclipsent, ça tape sur les nerfs optiques Pelleteur de nuage? ma vision n'est guère aéronautique Un terroriste théorique, cet attentat n'est héroïque On récolte ce que l'on sème, notre terre est à risque, aréique Des carriéristes arriérés, ça a l'air à rien, allez riez Ça dégage leur rage, ravage, tout en ayant un salarié Les voilà à nos talons, détalons à bride abattue Des chiens de gardes? Attelons, maintenant, sur quoi te rabats-tu? Que de simagrées, ça régresse, mais est-ce la paix qui s'orchestre? L'arrière goût âcre reste, agresse, même la libre pensée se séquestre «Vous êtes sous état d'arrestation» Vite on reste assis, on Cesse la protestation, «mains dans les airs» pour ces prestations «Vous êtes sous état d'arrestation» Vite on reste assis, on Cesse la protestation, «mains dans les airs» pour ces prestations
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Crucifixé 02:45
Crucifixé Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6 Génial, dès la genèse, tout dégénère et génère la gêne Octogénaire, on rajeunit nos croyances au collagène Âgé, on ne gère l’arrivée du généreux générique « Dieu dites, restera-t-il de moi que mon bagage génétique » Aucun sens à sa vie, on s’en sort s’inventant un sauveur Croix de bois… main de fer, que faire de ce trop plein de ferveur Entre la peur de Lucifer et la splendeur du crucifié Tout le monde a dû s’y faire, un jour il a même su s’y fier « Seigneur, cesse ces blasphèmes infâmes, la ferme sale cafard infirme » Oui, ta foi est ferme, mais ta logique, infime, je te l’affirme Les preuves, qu’on me les amène, le mal est bêtise humaine Le Seigneur ne nous malmène, le fils n’est sain d’esprit, Amen Ordres déments sur demande, ces hordes démantèlent l'avortement J'emmerde ceux s' encrassant sans cran, s'encrant sous ces sacrements On ne m'a créé âcre et mécréant, ça me laisse sacrant (x2) Tu parades idolâtrant ce paradis si parodique Cet hérétique érudit te dit : « ta foi est sporadique » Tu te dépêches à prêcher qu’il faut s’empêcher de pécher Tu n’es qu’un Judas juvénile, tu ne veux te faire pêcher À ces mœurs tu t’amarres, c’est marrant, mais sérieux, j’en ai marre Démords et démarre ta logique, mais si, ton Messie est mort Résurrection, quelle réussite, avec les rixes que ça suscite Ça l’incite à revenir, il n’existe, donc ne ressuscite La violence transcende le langage, au diable la tour de Babel Caïn n’a eu à parler quand il a massacré Abel Ces miracles ne sont que mirages et, si en nous, dieu miroite La ligne entre crétin et divin est infiniment étroite Ordres déments sur demande, ces hordes démantèlent l'avortement J'emmerde ceux s' encrassant sans cran, s'encrant sous ces sacrements On ne m'a créé âcre et mécréant, ça me laisse sacrant (x2) M'écouter est à tes risques, je suis un athée atterré Un taré, raté, arrêtez vos conneries réitérées Ève a ma reconnaissance, défendue est la connaissance Qu'elle souffre lorsqu'elle donne naissance, le pardon perd de son essence On est fait à son image, pourquoi, autant nous en vouloir Serait-ce par hasard que le seigneur ne sait se faire valoir? Le sauveur me sauvera-t-il, potentiellement omnipotent Il ne l'est pas tant sous la potence, mais que c'est épatant À genoux, on invoque l'ange en nous, s'exagère et se vante Nos bons coups, on les invente en pleurant notre vie décevante Dieu pardonne, cela s’évente, qu'elle revienne avec nous, qu' Ève entre La sainte-vierge n'était savante, donc j'implore Marie qu'elle s'éventre
9.
Virer fou Paroles : CéZuRe et Réalist Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6 Un plasma made in china pour te vendre le rêve américain  La télé ramollit les esprits à coup de reality show L'industrie remplace l'homme par la technologie augmente le coût de la vie pour faire plus de profits Le gouvernement atrophie l'économie du citoyen G8 G20 on me fera pas à croire qu'ils se soucient de ceux qui ont faim, La politique c'est des statistiques une image une éthique synthétique leur speech a rien de véridique je crois plus un alcoolique qu'un personnage politique Je ne suis qu’esclave, le poids du monde m’éclate les clavicules Qu'on ramasse la masse, massacre, car c’est la haine qu’on véhicule La gravité de vos propos, ma colonne est à son bris Qu’on décapite le capitalisme, notre sort s’est assombri Qu’on ne t’épuise, ne te puise, tel un puits sans fond s’enfonçant Sans façon, les puissants ne s’en font, façonnons en fonçant On va taxer l’air, accélère, c’est l’ère de performance C’est en exécrant à l’excès qu’on accède à l’excellence Je badtrip quand je check les nouvelles le malheur est séquentiel je me demande c'est quand le ciel va nous tomber sur la tête La question c'est plus d'être ou de pas être c'est le bien paraître, man je pense virer fou Accident de travail va de travers, sans CSST Le stress est incité, l’argent, christ, c’est une nécessité Les chants, les cris s’entre-enterrent, devrions-nous être sédentaires? Comment mordre à pleines dents quand on est sans assurance dentaire? Que faire lorsque la main qui ne te nourrit pas te matraque? «Débarrasse, t’embarrasses ma race» ces hommes baraqués te braquent Tu n’est violent qu’à l’occasion? Yo, fuck ta provocation Équivoque est ta vocation, je réclame ta révocation Promesse de baisses d’impôts, augmentation du coût de l'hydro Il manque de logements sociaux, mais c'est plus payant vendre des permis de condo, so compte ton dough pendant qu'on te mange la laine sur le dos... Sick sick sick de la gamique de la politique des nouvelles dramatiques, à chaque année, une nouvelle maladie ''pandémique'' un nouveau vent de panique, Comme un film Hollywoodien notre histoire est pathétique-tic-tic BooM! Je badtrip quand je check les nouvelles le malheur est séquentiel je me demande c'est quand le ciel va nous tomber sur la tête La question ce n'est plus d'être ou de pas être Ce qui compte c'est le paraître, je pense virer fou Je trouve ça ignoble, c'est plus des pots de vin, c'est tout le vignoble Après ça nous parlent comme s'il y avait pas plus nobles su' l'globe. L’idiotie on l’incarne, donc les aristocrates ricanent Les mêmes arnaques et carcans, nos crânes craquent d’arcanes en arcane Qu'on les pende par leurs cravates Je vais virer une brosse sur le mush fumer 2-3 roches pis je serai pas plus croche que ceux pour qui faudrait qu'on coche Les erreurs récidivent, car on se divise le monde en tiers Apprenez à lire entre les frontières, la Terre n’est-elle entière? Leur malheur te scie en deux, si anxieux, d’être consciencieux Mais tu dors sur tes deux oreilles et leurs cris sont silencieux Donc ne feins être frêle, les faits divers déferlent et t’indiffèrent On en fais les frais, nous sommes tous frères même si nos teints diffèrent À la cime, ils nous manipulent comme des sims estiment nos vies à l'heure pendant qui a plus de cash investi sur un violeur qu'à aider la victime, après viens me dire  où est le pire des crimes, ya plus grand chose qui m'encourage à garder mon calme j'ai le goût de leur répondre comme Moncalm.
10.
Chimie ou chimère Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6 Il faut qu’on me brasse, me bardasse, car t’embrasser m’embarrasse Dans tes bras j’embrase, te blase ? t’abrase? bonsoir… on débarrasse Sous cette sorgue disparate, tu disparais, ça me laisse patraque Un vrai spectacle, fort respectable, le trac de l’entracte me traque Car même des estrades, tu restes astrale, ta présence m’est spectrale Qu’on séquestre l’instant au leste instable sous ce voile vespéral Tu es mescaline inespérée, ton corps, je l’escalade Je renverse sous l’ivresse de l’Everest, serait-ce une estrapade ? J’en suis saoul, quelle estocade, je vacille, mais quelle escapade   Je décale et te câline, ta silhouette n’est esplanade Ton sexe n’a d’estacade, saurais-je te prendre ? en serais-je capable? Des didascalies à la fin, te prendre en serai-je coupable ?   Mes émotions en sont issues, je te l’assure, le susurre, la voici si tu veux l’issue Que ton sourire ne suri, bien sûr, ne fissure, car cette blessure s’avérerait sure (x2)   C’est l’heure, c’est l’art du départ, cela sous mon regard hagard Égaré sous ce ciel bigarré; pour toi, j’ai des égards Sous cet égotisme tout gigote, mais dites, devrais-je ergoter? M'écouter ou me ligoter, la réponse, vais-je dégoter? Donc je me guette sans gaieté, je ne suis guerrier aguerri Je galère dans ces galeries, gamberge, car mon cœur ne guéri  Maugréant contre mon gré, ces pensées non-agréées… malaise Je ne galèje, ne m’allège, ces plaies se foutent qu’elles ne me plaisent  Mes sens, maigres, aigres, se déguisent; s’aiguise l’épée de Damoclès Je ne dégrise à ma guise, mon aise, les coups, je les encaissent Ce n'est goguenardise, ton corps est synagogue zénithale Entre mignonne et mignardise, mes pensées ne sont génitales Mes émotions n’en sont issues, je te l’assure, le susurre, la voici, si je prends l’issue Que ton sourire ne suri, bien sûr, ne fissure, car cette blessure s’avérerait sure (x2) Me revoici célibataire, mais non pas si libertaire Passible d'une autre peine ça m’atterre, serait-ce possible que j'altère Oser aimer, c'est oser choir, les mouchoirs vont en échoir On s'accroche, un autre crash wow, vie à crachoir, cœur à hachoir Qu'on l'arrache hors d'un corps clochard, c'en est moche hors qu'on me coche Barre, suis-je cabochard, on s'écorche ow, tout chicote et ricoche «Mais que de sensations, de sensationnelles ascensions» C'est l'impatience des passions, chaque session a sa cessation L’on dessoude, soudainement, avancer se fait vainement Évènement vénéneux, rien ne s’avère avènement L’on s’empresse à s’apprécier, car, oui, la vie est capricieuse On la compresse et s’oppresse, n’est-elle sensée être si précieuse?
11.
Vénère rien Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6 C'est si minable, la cime est séminale, semi-animale Tu me manies et m'animes, suis-je qu'un ami mâle minimal? Non on ne fera pas qu'un, je refuse d'être être décimal On se décime et s'émancipe, mais s'aimer se dessine mal Avertissement: tu t'entiches d'un artiste défaitiste, chétif  Cette haine m'est fétiche, le verdict ne frétille sous l'art rétif   Tu m'as magané gamine et non, je ne suis magnanime  Les contraires s'attirent, dites-moi, «décent» quel en est l'antonyme N'est-ce donnant donnant? Redondante, elle redonne dans le dédain S'adonne à dénicher des Adonis, Don Juan anodins Dois-je avoir un «look» métro, ne serais-je jamais assez beau? Non mais bordel là c'est trop, au diable les amours placebos Deux désabusés s'abusent, leurs mains baladeuses s'amusent Situation nébuleuse, est-ce une muse, une allumeuse? Deux désabusés s'abusent, leurs mains baladeuses s'amusent Situation nébuleuse? Non, ce n'est qu'une allumeuse Tu ne m'enivres, tu me saoules, le voici mon débit de bile Débile? non, écœuré des lubies labiles indélébiles  Cette affection factice s'active, la dépendance est fictive C'est l'effet défection, cette friction est infecte, effective Des corps en motion, mais gare aux commotions émotionnelles L'écart, en fait-on mention, la notion d'amour optionnel C'est la saga des garces, c'est cocasse connasse? fait-la l'agace Ça m'est égal, certains gars sont dégueulasses, donc soit sagace Loin d'être des ragots d'agonie, mais j'en bougonne et canonne Elle déconne, ânonne, plus que deux faces, elle est dodécagone Tu me prends pour acquis, je t'acquitte, on se quitte, c'est cyclique Mais ça ne tourne rond, ça ne clique, j'ai pris mes claques, reste cynique Deux désabusés s'abusent, leurs mains baladeuses s'amusent Situation nébuleuse, est-ce une muse, une allumeuse? Deux désabusés s'abusent, leurs mains baladeuses s'amusent Situation nébuleuse? Non, ce n'est qu'une allumeuse Notre amour n'est qu'une blague et je n'ai guère l'humeur à l'humour  Rien à foutre des culs de foudres, des mamours beaucoup trop glamours Elles veulent savourer ce spermicide, s'avouent si permissives Super, on s'y perd, elles changent d'idée, ces connes lascives lessivent Filles faciles, mais dociles, ça fascine, qu'a-t-il sous ces faux cils? «Love isn't a sin» se fusionne aux mentalités fossiles? D'autres vont la solliciter, allez qu'on se fasse à l'idée Qu'on se console, consolide, elles sont faciles à aliter Elle a foiré, «quel enfoiré», parfois il faut aérer Je ne suis froid, ça me froisse, pendant qu'elle est bien «effoirée» Bon, elle a prit assez d'aire, je ne la considère, sidère Et je ne demanderai pardon si ces vers s'avèrent sévères Deux désabusés s'abusent, leurs mains baladeuses s'amusent Situation nébuleuse, est-ce une muse, une allumeuse? Deux désabusés s'abusent, leurs mains baladeuses s'amusent Situation nébuleuse? Non, ce n'est qu'une allumeuse
12.
Le viol de la page vierge Paroles : CéZuRe et le Perce-Oreille Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6 Ça commence : les consonances j'amasse, la page vierge j'ensemence Bon, place aux rimes assommantes, je l'empale de ma lance immense Que de douleurs lancinantes , je ne m'en lasse, m'élance, l'enlace Ah, cette si douce insolence, mais le silence elle casse hélas Animée, tel un hentaï, elle crie, sa voix s'éreinte, éraille Arrête! Je t'entaille entre tes reins et puis pénètre tes entrailles À la fois horrible et torride, j'ai des envies pléthoriques J'ai la plume érigée, rigide, ta jouissance est théorique Tout érotisme j'éradique, l'amour n'est que fantomatique L’abats jusqu'à ce qu'elle abdique, traumatisme automatique Elle crie à l'agonie, m'agonit, vive la polygamie Comme son cœur a racorni, elle s'y plie tel l'origami Textes bâtards probatoires, issus de maladroits trips à trois Mince ligne entre répertoire, abattoir, ils se sentent à l'étroit Une fois face à l'auditoire, sur son sort, elle ne s'apitoie C'est moi la star, cesse de faire l'étoile, allez là, rhabille-toi À ma charmante chatte chaste En surface à tes lèvres sales tachées d'attachement Ma dèche agit en chasse-tache Watche ta sale vache chaque fois qu’je chasse la snatch saches Qu’un pion ça s’trashe, qu’une reine ça s’crème Dès qu’le pèse-mine s’exprime le sexe prime Par-exprès j’brime, crime, ta fente flanche J’doigte ma page blanche, ma valence aux avalanches à violences Dont j’dévale au vent levant les hanches Quand j’enfonce mes longs ongles jusqu’aux phalanges Dans’ fente en ch’min d’croix d'une archange et qu'j'entends «ouch!» Ces dimanches-là dans ma paroisse, quand la Foi j’froisse J’passe au sécateur mes détracteurs À leurs rétorques de snob, j’garoche des tracteurs Voire des remorques de «fucks», parlant d’fuck Fuck la shit hypnotique de ces monotones à’ tonne Ces larves valorisées, ces violeurs de l’art valent pas la risée Mon cerveau mal apposé m’a l’ar’polariser À l’opposé des propos propices au positivisme Imposons nos poésimmondices Ma libido n'abandonne, cet hédoniste est sélectif Ma madone, je ne m'adonne à l'onanisme intellectif Trop peu savent se prendre en main, donc leurs descendances se répandent Indécence, mais pourquoi se reprendre, ils s'en branlent, n'en débandent Impossible de nous sentir, comme ton rôle de martyre m'attire Impassibles sont ces satyres, transformons ton drame en satire Contemplons tes cicatrices, allez, compte-moi donc tes caprices Prise à revivre ces cas tristes, elle s'improvise imprécatrice Ces querelles m’écœurent, j'en ai ma claque des conneries qu'elle relate Je l'écarte, éclate, écartèle, jusqu'à ce qu'elle vire écarlate J'enrage, en arrache, chirurgicale sera chaque déchirure La ravage, hachure, allez, rugit, régurgite tes injures L'antéchrist se glisse entre tes cuisses, mes envies sont excessives Nos sexes s'intriquent, dès lors l'art s'esquisse, tu t'agites, ne m'esquives Être excentrique, si mon lexique t'excite, j'exige qu'on t'excise Une à une les lettres s'écrivent, mes textes ne s'étriquent, cesse tes crises Les kamikazes qui me casent comme «macaque cocu» Ben ’leur concocte une coqueluche Leurs moqueries j’m’en moque, du moment qu’c’est mon cock que lichent Leur coquines copines ac’ qui ’m’accoquine et où j’cloue mon cock in Ouais su’l cockpit de ton pick-up ta copine beatnik j’t’la pique, Nick Au sol leurs breloques Roxy, qu’mon cock leur disloque le coccyx Racoleur et à leur col leur colporte la rognure du sexe Cette sensation décalée de cogner une connasse cul sec Men leurs larmes quand sous leurs charmes j’creuse Me réchauffent la langue comme un shooter de chartreuse Ces puristes sont crissement déçus Soudés en un mur hérissé de s’ringues à sérum À bas l’industrie acérée et ses cédéroms décédés Desserre-moi d’sa censure, laisse-moi m’verser l’rhum J’renonce à c’bassin d’sangsues m’terrassant sans surcis Sirotant les racines intextiquées, à chaque estie d’insulte, stickés au sexisme J’t’exténué d’mes textes hués, j’t’insèrerais une nuée d’t-rex dans l’rectum Question d’rectifier l’tir, extirpe-moi des planches, estie Mon érection a ses raisons, c’est sa saison t’es assiégée Ses assaisonnements asséneront leur massage assassin J’dévisage ton vagin, ma page passe du hard au cru Ma bite rapide te dilapide les papilles et t’arrache la marde hors du cul Orphée féroce, j’décoche mes vers hostiles comme un vrai gosse précoce Décoche son lait d’poche su’é lèvres moches gorgées d’gloss D’sa copine dins bécosse d'école, j’suis né sans négociation possible Hostile des testostéones, j’te déteste ostie, run Bon, je me comble, la désencombre, c'était toute une hécatombe Elle sort de ses gonds? Non, se dévergonde, montre ses hématomes Quel mécontentement, quel mécompte, je la viole et la féconde Ce n'est un compte d'amant, comment en parle-t-elle d'une telle faconde? Figures de style d'acrobate; «hey, bas les pattes, sale psychopathe» Je lui massacre la syntaxe, qu'elle s'en vante m'estomaque, épate Ça s’amorce, hostile, elle résiste, lorsque je l’amoche, désiste L'histoire du poète au style machiste et la vierge masochiste
13.
Hécatombe automnale Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6 L'intimité m'intimide, mais puisque ma mort s'est dédite Je vous dédie ces pensées, ce que j'ai médité, j'édite Je me rappelle mes péripéties, mes périples, mes périls L'humeur dépérit, je déprime, vouloir périr n'est puéril Une vie aux repères imprécis, pensif, j'épie l'empyrée Dépressif je me déprécie, sans dépit, vais empirer Je me précipite en bas du précipice «quel pessimisme» Cette peste s'immisce d'un leste sinistre, puis m'initie au cynisme Sourire me semble difficile, nulle félicité s’édifie Le suicide me sollicite, merde l'idée se solidifie Bonheur en déficit : «Une mort incisive, c'est décisif» Tout tenté, mais récidive, le bien-être : ma pierre de Sisyphe Quel être risible, méprisable Épris, pris, l'emprise perd prise La déprime est entreprise Quel être risible, méprisable Épris, pris, l'emprise perd prise Et la déprime m'est apprise (x2) J'ai le karma macabre, oui je pète un câble, la mort m'acclame Ce vacarme m'accable et me cabre, cette peine immanquable je la clame Une mort précoce? Mon cœur se coffre, car tout se corse, ah fuck off Rien n'écorchera mon écorce, je me saoule jusqu'au Korsakoff L'alcool, sans miséricorde, me creuse les viscères, j'en dégorge Calvaire, à quoi cette vie sert? Bordel que la misère m’égorge «Après la pluie, le beau temps» les bêtises que vous promettez Sacrifice d'alcool vautour, je me rebaptise Prométhée «Être poète maudit, ça c'est cool» non, au secours, on s'écroule Les nœuds se coulent, qu'on me secoue, mon temps s'écourte, il s'écoule Ça en vaut le coup? Qu'on m’assomme, mets-en, j'ai l'âme mollassonne En somme, qu'on me sonne, avant que le croque-mort ne me hameçonne Quel être risible, méprisable Épris, pris, l'emprise perd prise La déprime est entreprise Quel être risible, méprisable Épris, pris, l'emprise perd prise Et la déprime m'est apprise (x2) Ça s'endure? état d'âme tordu entre ses vertus et tortures S'aventurer au bout du tunnel, puis, l'ouverture, s'obture Dur de se donner du mal, quand on en a de prime abord Douleur perceptible, de bord à bord, derrière mes rimes et «bars» «De toi, tu dois faire un homme» mais ce capharnaüm m'effare J'en ai le cafard, teint blafard, malgré mes énormes efforts Abasourdi puis assourdi, mon sort s'ourdit, s’alourdit Balourdise, où est la gourde d'eau-de-vie, je vide , m'engourdis Rêver en couleur perturbe, l'obscurité est inhumaine «La peine, elle perdure, mais n'est perdue, tu vaux la tienne et mienne» Les douleurs se maintiennent, te tiennent, jusqu'à ta fin, t'y amènent Relève-toi!? je suis l'antonyme même de l'homme de Tiananmen
14.
La poupée vaudou en porcelaine Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6 En sanglots, ensanglantée, elle semble hanter désassemblée Engloutie, cinglée, sanglée, celle-ci ne sait vous ressembler Elle sent l'été, de ce sang s'allaite, en perd l'haleine halète Puis s'y livre, salive, livide évidence ce n'est qu'une fillette Le sang caille au bout de ses lèvres, elle célèbre, c'en est lubrique L'air alerte dans ce décor funèbre à la Stanley Kubrick C'est une môme anéantie, née dans un néant de hantise ''Hémomane'' nullement nantie, n'enfantant la fainéantise Une poupée vaudou en porcelaine, sereine, hors c'est la haine Qui aigrit son regard hagard d'allène à l'Edgar Allan Poe, peau de pollen pâlie non pas par la peur ni la peine Elle s'en empare, empale, lape, eh oui la panique ils l'apprennent Bienvenue au royaume des morts, où rôdent arômes rances et romance Fantômes du passé la tourmentent, la nécromancie commence Bienvenue au royaume des morts, où rôdent arômes rances et romance Fantômes du passé la tourmentent, la nécromancie commence Claquemurée par les morts, elle mûrie, non rien ne l'horrifie Mortifiant leurs artifices, d'orifices elle les glorifie Quelle adolescente, alléchante, allez chante la déchéance La méchanceté se déhanche par chance elle changera d'échéance L'âme balafrée d'affres s'érafle, car aucune larme ne la délave La navre, va, brave, bâfre le cadavre servira de havre aux larves Ces asticots l'asticotent, celle-ci évide avidement C'est drastique, elle astique, tique, envies démentes, évidemment Fragile, agile, elle agit, à la vie elle a l'allergie Léthargie orgiaque, nul ne gît, leurs plaies, elle les élargie Intrépide, les extirpe des tripes, attrape, étripe et trépigne Trépide, trip très putride, cette transe intraitable est trop bénigne Bienvenue au royaume des morts, où rôdent arômes rances et romance Fantômes du passé la tourmentent, la nécromancie commence Bienvenue au royaume des morts, où rôdent arômes rances et romance Fantômes du passé la tourmentent, la nécromancie commence Elle m'épargne la hargne me parraine, prépare à prendre part au règne Ne m'apeure apparemment pas, l'on s'apparente et s'empreigne Les corps épars du premier repas me rendent paranoïaque Dès lors, elle déplore mon départ ''Ne veux-tu ta part?'' non yark En contrepartie, compassion partie, l'appétit pétille Psychopathe apathie, pathétique, ce peu d'éthique titille Que de morts trapus, trappe à pus, pourtant, j'ai su être repu Je les dépure, répugné, vivre sans pitance, je n'aurais pu Terrible prélude d'incompétence, mes appétences se peaufinent Je ne m'élude, c'est étrange, je tranche, m'étanche sur sa peau fine La serre, la lacère, me sert, elle n’a sa place, donc passe à l'as... J’en macère, quel dessert, délice délassant, c’en est salace   Bienvenue au royaume des morts, où rôdent arômes rances et romance Fantômes du passé la tourmentent, la nécromancie commence
15.
Épilogue... 01:28

about

Premier album complet de CéZuRe

credits

released July 2, 2013

Textes: CéZuRe
Collaborations: Abiyshai (The Apostle), Monk.e, Perce-oreille, Réalist, UrbN LogiX, Vézir, Xav Ier
Beats: Smilé Smahh Quai #6
Photos: SM et K photographie

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CéZuRe Montreal, Québec

CéZuRe n.m. Être atteint d'une sévère psychose des rimes, équipé d'un verbomoteur d'environ 4 milles chevaux (passant d'une à dix syllabes en une seconde). Mi-homme, mi-machine; manuel d'instruction compris à l'achat de tout CD

DANGER : Ne pas nourrir le CéZuRe!!
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