La poupée vaudou en porcelaine
Paroles : CéZuRe Beat : Smilé-Smahh pour studio Quai#6
En sanglots, ensanglantée, elle semble hanter désassemblée
Engloutie, cinglée, sanglée, celle-ci ne sait vous ressembler
Elle sent l'été, de ce sang s'allaite, en perd l'haleine halète
Puis s'y livre, salive, livide évidence ce n'est qu'une fillette
Le sang caille au bout de ses lèvres, elle célèbre, c'en est lubrique
L'air alerte dans ce décor funèbre à la Stanley Kubrick
C'est une môme anéantie, née dans un néant de hantise
''Hémomane'' nullement nantie, n'enfantant la fainéantise
Une poupée vaudou en porcelaine, sereine, hors c'est la haine
Qui aigrit son regard hagard d'allène à l'Edgar Allan
Poe, peau de pollen pâlie non pas par la peur ni la peine
Elle s'en empare, empale, lape, eh oui la panique ils l'apprennent
Bienvenue au royaume des morts, où rôdent arômes rances et romance
Fantômes du passé la tourmentent, la nécromancie commence
Bienvenue au royaume des morts, où rôdent arômes rances et romance
Fantômes du passé la tourmentent, la nécromancie commence
Claquemurée par les morts, elle mûrie, non rien ne l'horrifie
Mortifiant leurs artifices, d'orifices elle les glorifie
Quelle adolescente, alléchante, allez chante la déchéance
La méchanceté se déhanche par chance elle changera d'échéance
L'âme balafrée d'affres s'érafle, car aucune larme ne la délave
La navre, va, brave, bâfre le cadavre servira de havre aux larves
Ces asticots l'asticotent, celle-ci évide avidement
C'est drastique, elle astique, tique, envies démentes, évidemment
Fragile, agile, elle agit, à la vie elle a l'allergie
Léthargie orgiaque, nul ne gît, leurs plaies, elle les élargie
Intrépide, les extirpe des tripes, attrape, étripe et trépigne
Trépide, trip très putride, cette transe intraitable est trop bénigne
Bienvenue au royaume des morts, où rôdent arômes rances et romance
Fantômes du passé la tourmentent, la nécromancie commence
Bienvenue au royaume des morts, où rôdent arômes rances et romance
Fantômes du passé la tourmentent, la nécromancie commence
Elle m'épargne la hargne me parraine, prépare à prendre part au règne
Ne m'apeure apparemment pas, l'on s'apparente et s'empreigne
Les corps épars du premier repas me rendent paranoïaque
Dès lors, elle déplore mon départ ''Ne veux-tu ta part?'' non yark
En contrepartie, compassion partie, l'appétit pétille
Psychopathe apathie, pathétique, ce peu d'éthique titille
Que de morts trapus, trappe à pus, pourtant, j'ai su être repu
Je les dépure, répugné, vivre sans pitance, je n'aurais pu
Terrible prélude d'incompétence, mes appétences se peaufinent
Je ne m'élude, c'est étrange, je tranche, m'étanche sur sa peau fine
La serre, la lacère, me sert, elle n’a sa place, donc passe à l'as...
J’en macère, quel dessert, délice délassant, c’en est salace
Bienvenue au royaume des morts, où rôdent arômes rances et romance
Fantômes du passé la tourmentent, la nécromancie commence
CéZuRe n.m. Être atteint d'une sévère psychose des rimes, équipé d'un verbomoteur d'environ 4 milles chevaux (passant d'une
à dix syllabes en une seconde). Mi-homme, mi-machine; manuel d'instruction compris à l'achat de tout CD